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Travaux en 2017
La salle de traite et la fromagerie ont été agrandies.
Rien n’y fait. Malgré toutes les tentatives de déstabilisation, tous les efforts entrepris par ses détracteurs depuis plusieurs années pour la discréditer, l’agriculture biologique poursuit son ascension. A un rythme qui non seulement ne faiblit pas, mais qui s’accélère depuis maintenant 5 ans au moins et qui semble même s’accélérer encore en pleine crise Covid19.
Explication.
Trop cher ? Les consommateurs un tant soit peu altruistes ont compris que la balance bénéfice/coût est positive lorsqu’ils repensent leur façon de consommer (moins de produits transformés, moins de produits carnés) et lorsque l’on ajoute dans la balance les bénéfices sur la biodiversité et la qualité de l’eau ou de l’air.
Pas assez productive pour nourrir le monde ? Les études de plus en plus nombreuses sur le sujet démontrent qu'en réduisant le gaspillage alimentaire et en rééquilibrant nos modes de consommation vers une alimentation moins carnée et plus frugale (mais sans déplaisir) la bio peut nourrir la planète.
Vers une dérive industrielle ? On nous ressort régulièrement les tomates bio espagnoles en quasi monoculture sous serre avec de la main d’œuvre sous-payée. Mais si quelques cas de dérive sont avérés, ils sont loin d’être la majorité d’une agriculture bio qui est diversifiée, locale et à dimension humaine
Destructrice du sol par le labour ? C’est une des attaques les plus récentes. Pour les tenants de l’agriculture de conservation, l’agriculture biologique détruit le sol par le labour. Cette attaque est caricaturale et grandement exagérée : l’agriculture biologique recourt au labour dans le cadre de rotations diversifiées et le plus souvent il s’agit de labours agronomiques, c’est-à-dire peu profonds. Dans ces conditions la vie du sol est respectée. De plus il n’existe pas d’études scientifiques qui mettent clairement en évidence l’avantage de l’une ou l’autre technique pour le maintien de la biodiversité
Inféodée à des lobbies environnementalistes ? Oui et alors ? La puissance financière des lobbies de l’agrofourniture qui oeuvrent sans relâche dans les couloirs bruxellois et ceux du ministère de l'agriculture est sans commune mesure avec celle des organisations environnementales. Le seul moyen de les contrer est de prendre les citoyens à témoin.
Malgré toutes ces tentatives, donc, les consommateurs citoyens de plus en plus nombreux comprennent que l’agriculture biologique est celle qui leur offre le plus de garanties pour leur santé, celle de la planète et celle de leurs enfants. Merci à vous.
Bienvenue à la Ferme de Hyaumet - Earl Moinet
La ferme de Hyaumet est située au cœur du Pays de Bray, région bocagère d’élevage à 100 km de Paris, à l’Est de la Normandie, entre la Picardie voisine, et le Pays de Caux.(lien avec SHPB)
C’est une ferme d’élevage typique du Pays de Bray (voir chapitre la ferme), avec une cour fermée et des bâtiments en torchis, briques et pierres calcaires qui reflètent la diversité géologique du sous- sol.
Je me suis installé sur la ferme familiale en 1996 (voir histoire) et c’est par conviction que j’ai immédiatement entrepris la conversion à l’agriculture biologique. C’est pour valoriser pleinement ma démarche que je me suis ensuite lancé à partir de 2003 dans la fabrication du fromage de Neufchâtel (voir chapitre fromagerie). Plus récemment je me suis engagé dans la démarche Biocohérence (voir chapitre biocohérence).
La minute BIO
Visionnez le reportage sur la Ferme de Hyaumet diffusé sur M6 dans le cadre d'une opération promotionnelle de l'agriculture biologique. Il dure 1 minute. Visualisez la vidéo en cliquant ici